"Que font tes frères Rude?
- Ils brûlent un arbre dans le jardin.
- Et que fait l'arbre?
- Il brule dans le jardin.
- Que fait l'herbe qui entoure l'arbre?
- Elle se prépare à sombrer avec l'arbre.
- Que font les êtes vivants habitantsl'arbre?
- Ils se font envahir.
- Et qu'est-ce que tes frères vont faire de l'arbre?
- Ils vont le couper pour le remplacer."
Rude agitait sa peluche autour d'une petite table en bois sur laquelle on trouvait un petit service de porcelaine rose. Un garçon était assis devant Rude, cerné jusqu'au menton, aux cheveux blond court mal peignés, il leva son oeil noirs vers la jeune fille, qui recula légèrement, toujours surprise par l'oeil gauche de son invité, qui, n'étant pas présent, avait été plutôt mal recousu.
" Il faut vraiment que tu dors plus Charles, tu me fais de plus en plus peur.
- C'est ton problème."
La blondinette donna un coup de pied brutal dans la table qui tomba à la renverse. Tombé elle aussi à terre, Rude commença à se débattre, hurler .... La théière glissa de la table qui était maintenant totalement renversé. La porcelaine se brisa en mile morceau dans un bruit d'éclat. Le thé chaud se répandit sur le parquet de bois froid. Des enfants accoururent dans la sombre et petite chambre grise de la jeune fille, un jeune garçon garçon d'environ la quinzaine s'empressa de ranger la chambre, pendant qu'un autre plus jeune essayer de tenir Rude, ces-deux-ci devait être ses frères. Cette dernière commençait à frapper le sol en arrachant les plaquettes de bois composant le mur de sa triste chambre."
" Alice calm...
- HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!"
La jeune fille saisit une veille poupée démembrée à qui il manquait un oeil et la lança sur le plus jeune de ses frères. - SOOOORT! Le garçon s'écarta de sa jeune soeur et regagna le pas de porte entouré de ses camarades. L'albinos commença à se ronger les ongles, à la limite de les manger. Ses yeux rubis respiraient la crainte.
- Sort, sort, sort... , s...ort,so...rt,so...rt,so...rt...
Rude commençait à reprendre son souffle, bien que ce soit avec difficulté. Elle regardait tout autour d'elle. Les enfants tous attroupés sur le pas de la porte de la chambre, était bousculé par Mme Liddell, qui se fraya un chemin vers le poignée de Rude qu'elle tira vers le plafond avec rigueur.
" Mademoiselle Marteens, il va falloir m'expliquer tout-ceci dans le bureau de M. Carter! "
Mme Liddell était une femme stricte, ses cheveux bruns tirés et son visage taillé au cutter lui donnait l'air d'une des plus terribles personnes existants. La responsable traîna la petite Rude par le poignée dans le couloir et l'amena devant une porte bleue, celle du cabinet de M. Carter, le psychologue. Mme Liddell ouvrit la porte brusquement et entra d'un pas décidé dans le cabinet, en "posant" Rude sur un canapé vert canard.
"M. Carter, Alice a encore détérioré sa chambre!
- Hé bien, cela arrive souvent en ce moment! Laissez-nous seul je vous prit Mme Liddell.
Le monstre sortis du cabinet. M. Carter était un homme jeune d'une trentaine d'année, toujours bien habillé, et qui profanait l'utilité de la santé mentale de ce monde de fous, c'était le psychologue de l'Orphelinat de WestGate. Il s'assis en face de Rude, dans un fauteuil marron, et essuya ses lunettes.
- Bien. Hum... Alors, Alice qu'as tu vus ?
- Je ne m'appelle pas Alice.
La petite fille regardait le sol, l'on pouvait lire la haine sur son visage.
- Heu oui... Excuse-moi Rude. Bien... Qu'est-ce qui s'est passé?
- Il est revenu.
- Qui ça "Il" ?
- Charles.
Le psychologue sembla étonné, et se pencha un peu plus vers le canapé ou était assise Rude.
- Qui ça?
- Charles. Il a un oeil mal-recousu, il n'arrête pas de dire que Mme Catwright n'est pas doué pour ça et qu'elle ferait mieux d'apprendre son travail.
- Alice il n'y a pas et il n'y a jamais eu de Charles à Westgate.
- Si. Il est blond, il avait une soeur, qui est morte très jeune. Depuis il est bizarre. Il dit que quand il est arrivé à l'orphelinat, des enfants l'ont frappé, et qu'il a perdu un oeil.
- Depuis quand il est ici?
- Je ne sait pas. Il est très cerné, et grand, il a beaucoup de bleus.
- Est-ce que les autres enfants le connaissent ?
- Non. Charles disparait toujours avant.
- Est-ce que Charles est gentil?
- Non. Charles veut me tuer.
- Pourquoi?
- Je ne sait pas.
- A-t-il déjà essayé de te tuer.
- C'est ce qu'il faisait.
Rude releva la tête et regarda l'homme dans les yeux.
- Charles essaye de me tuer avec mon propre corps.
- Intéressant...
M. Carter s'arrêta un instant pour noter tout ça dans son carnet.
- Alice, sais-tu ce que veut dire le mot psychose?
- Non.
- Une psychose, c'est quand on est comme toi. On fait des choses que l'on ne comprend pas.
On ne voit pas la réalité.
- Je voit la réalité.
- Non tu ne la voie pas, sinon tu ne serais pas là.
Rude scruta la salle ou elle était emprisonnée, Westgate est un orphelinat à la décoration triste et lugubre, l'ambiance y est horriblement stressante et les locataires tous plus fous et morbides les un que les autres.
Le professeur attrapa la main de la petite fille et la regarda dans les yeux.
- Comment-tu t'appelles?
- Rude.
- Alice comment-t'appelles tu?
- Rude.
- Alice quel est ton nom?
- Rude.
- Alice?
- C'est Rude."
"- C'est Rude."
Le Petit Rêve s'approche, tout les soirs, il vient. Il vient me chercher pour m'emener au pays de Charles.
" - Ne veux-tu pas quitter cet endroit?"
- Alors vient! Là-bas, les vie n'est que Pirates, Fées, Reines et Princesses! Il n'y ni Psychologue droguée comme M.Carter, ni surveillante violente comme Mme. Liddell ni Infirmière sadique comme Mme. Catwright. Il y a juste le soleil, ton soleil!
Mon dieu, qu'est-ce que je rêve d'y aller. De découvrir ce monde sans douleur ni tristesse.
- Comment tu t'appelles?
- C'est Rude.
- Que veux-tu être?
- Libre.
- Alors vient."
Ensemble prenons les armes et défendons nos terres, celle des premières Alice!
9 ans plus tard, Rude, se bat d'une manière plus qu'offensive. Elle est appelée Bloody Mary à cause de tout le sang qu'elle a sur les main. Nous tuons pour posséder, et nous nous fesons tuer pour posséder. Rude veut que les terres des autres Alices appartiennent aux premières. Elle ne veut pas unir.
Rude Marteens, de son véritable nom qu'elle n'aura jamais reconnu et qu'elle ne reconnaîtra jamais, Alice, veut la guerre, pas la paix.
Et elle gagnera, par n'importe quel moyen.