Yume Iraä, la fille au canon

Courir partout dans ce monde fous, ça m'a aider à dépenser pleins de calorie . Déjà qu'avant j'étais maigre, alors maintenant je suis presque squelettique. J'ai pas beaucoup de grains de beautés visibles et je n'ai pas de trucs bizarres sur la peau. D'ailleurs, vu que j'en parle, autant dire que ma peau est pâle comme personne peut en avoir. Elle est tellement blanche qu'elle n'a même plus de reflets beiges. Bref. Mes bras sont fins mais ni trop grands ni trop petits. Ah oui, un détail : un de mes bras est complètement recouvert d'acier noir comme le jais, ça fait comme un gros truc sombre dessus. En fait c'est un canon. C'est un peu lourd mais c'est très puissant et cela ne me ralentit pas trop, je me suis beaucoup entrainé =w=. Mes cheveux sont super longs, je les ai attachés en deux couettes parce que je vous dis pas le résultat si ils était lachés. Ils sont noirs comme la nuit, ce qui tranche magnifiquement bien avec ma peau. Mes yeux sont bleus azur, et c'est la que ça se corse. Pour mon oeil gauche, il y a un petit feu spectral (je pense qu'il est spectral, il est transparent) qui l'entoure. C'est joli, mais cela ne me sert pas à grand chose. POur mes vêtements, j'ai choisi un truc assez léger. Un short, un haut de maillot de bain lui aussi noir, des bottes toujours noires aux reflets bleus foncés et une grande cape noire pour le style.

Calme! Je suis parfaitement calme ! De toute façon, quoi que tu dises et que tu pense, je dis toujours que je suis calme, même quand je suis énervée. C'est plus un défaut qu'une qualité, car je peux passer pour une hyperactive en moins de deux... Oh, et puis, cela ne me dérange pas. Je préfère passer pour une fille tout le temps énervée que pour une folle. Mais je m'égare. Donc à cause de mon caractère plus ou moins poussé, je préfère être seul ou avec quelqu'un de nerveux. Ca me permet de rester calme. J'ai plutôt tendance à tout détruire quand je suis vraiment énervée, mais je suis assez douce. Parfois. Je dis ce que je pense et n'aime pas être discrète, c'est ce que l'on me reproche parfois. Même souvent.

Bon, au début de ma vie, tout allait bien, je me contentais d'une vie de petite paysanne traquillos, avec mon père, ma mère et ma soeur. Ma famille , en gros. Donc, je vivais dans une petite maison un peu éloignée de la ville.
Mais un jour, ce fut le drame, comme je pourrais dire.
C'était la nuit, et je n'arrivait pas à dormir, je ne sais pas pourquoi. Comme d'habitude, ma petite soeur faisait un cauchemar (elle en faisait toute les nuits) donc je prenais mon rôle de grande soeur en main et je la serrais tout fort contre moi pour qu'elle arrête de pleurer. Donc, j'étais toujours en train de la cajoler quand j'entendais un bruit suspect dans l'entrée. On était plus ou moins habitués aux vols dans la famille donc, je me leva, ramassa le fusil de chasse qui tronait en de la porte de la chambre des parents et me dirigea vers l'entrée, l'arme à la main. J'atteins facilement les voleurs mais ils étaient plus adroits et rapides que je le pensais. Le premier sortit une tos'éteinrche ou un truc de ce genre, l'enflamma, et lança la torche sur le sol. Cela eut l'effet de s'enflammer immédiatement. Mes parents sortirent ma petite soeur (agée de trois ans) de la maison et voulurent aller me récupérer, mais le feu était déjà super puissant et ils nous feraient mourir tous les trois si ils y allaient. Donc ils attendient. Le feu finit par s'éteindre et quand ils allèrent me retrouver, j'étais toujours vivante, d'accord, mais la petite flamme bleue était apparue sur ma paupière.
Sans que je ne comprenne pourquoi, mes parents se mirent à me rejetter. Ils partirent, me laissant devant les ruines brulées de ma maison. J'étais super énervée qu'ils m'aient laissé comme ça, en plan, et puis, une jour, enfin plutôt une nuit, une voix m'apella et me dit:
-Tu as l'air passablement énervée. Tout va bien ?
- Je suis parfaitement calme ! Et je déteste que l'on me dise que je suis énervée !
La voix n'en démentit pas et continua son monologue :
- Tu es toute seule. Et tu t'ennuie.
Je fis la moue et m'assit les jambes croisées, avec un air digne:
- Ouais, un peu. J'ai rien à faire.
La voix (Secret Story /PAN/) remarqua le canon que je m'étais procuré en tuant un passant:
- Quel beau canon, accroché à ton bras ! Où l'a tu eu ?
- Heuu... Je l'ai emprunté à quelqu'un... °///_\\\° - Dis-moi, ça te dirait de me suivre dans un monde merveilleux ?
Je me releva et dit alors, surtout parce que cela m'énervait de parler à quelqu'un d'invisible:
- Si cela te fait plaisir...
-Bon. Dors. Tu verras, tu seras dans le Pays des Merveilles à ton réveil...
Effectivement, quand je me réveilla, j'étais dans un monde qui avait l'air assez... Agréable et où tout le monde avait l'air un peu bizarre.