Le début du commencement... [ABANDONNÉ]

Est-ce le début d'un rêve ou d'un... cauchemar ?

Pfiou, cette journée avait été épuisante. C'était mon anniversaire, et toute ma famille m'a fait de petits cadeaux. Quelques Katana de la meilleure qualité, un beau kimono neuf pour les fêtes, avec des brocarts d'un or étincelant sur le tissu souple et agréable. Mais c'est ce que j'avais chaque année. Chaque année ce sont les mêmes cadeaux. Oui, quels autres cadeaux peut on offrir à un samurai ? Mais au moins un petit changement....J'avais eu aussi droit à un duel avec mon frère, mais c'était inintéressant, il avait fait exprès de perdre.
C'était donc dans cet état d'esprit, ennuyé et épuisé, que je montai dans ma chambre pour dormir. Normalement, avant de me coucher, je vais dans la source d'eau chaude qui est juste à côté. Mais la flemme, chose qui ne m'arrivait presque jamais, m'avait gagnée. Je pris à peine le temps d'enlever mes chaussures (enfin plutôt mes bottes) et je m'effondrai sur mon lit. En fait je n'avais pas non plus envie de dormir. Car je sais que la nuit n'allait pas être douce. Elle allait être vide, comme toutes les autres nuits.
Pour moi, pas de "fait de beaux rêves" qui tiennent. Car tout simplement mon sommeil, mon esprit ne fabrique pas de rêve. Pas assez d'imagination ? Ce ne pouvait pas être ça... de l'imagination, j'en ai plein. Je pourrais faire tourner un monde avec ! Mais pourquoi... pourquoi je ne peux pas avoir un bon sommeil agréable ?
Je me retournais dans mon lit. Le sommeil venait, mes paupières étaient lourdes... à ce moment j'entendis une voix :

"Viens, tu pourras t'amuser, comme tu es une bonne guerrière tu auras un fort..."

Intriguée mais le sommeil au bout des doigts j'ai préféré ne pas chercher trop loin. Ce devait être surement la fatigue. Non ? Puis le noir arriva.

...................

Je me suis réveillée étonnée de ne pas avoir l'habituel réveil de mon frère (une bonne tape sur la joue). Et aussi étonnée de ne voir que du vert. Ma vue était encore approximative, j'avais les paupières collées. Quand je me suis frotté les yeux et été habituée à la lumière du jour, plus forte que d'habitude, j'ai pu comprendre que je me trouvais dans une forêt, habillée du beau kimono et mon Katana préféré à côté de moi. Mais où je pouvais être ? Je n'en savais rien. Je fis quelques pas, appela ma famille et demanda si quelqu'un était là, mais vu que seul le silence me répondait, je décidais qu'il valait mieux partir à la découverte des environs.
Arrivée devant un lac, qui avait l'air d'être à une bonne température, je ne pût m'empêcher de vouloir prendre un bain. De toute façon, c'est tellement calme ici et avec toutes les plantes qui entourent l'étendue d'eau, on ne risque pas de me voir. Tandis que j'enlevais mon kimono, laissant juste les bandages sur ma poitrine et ma culotte (ce sont les sous-vêtements normaux des samurais), je me posais des questions sur cet endroit. Je n'avais pas peur, j'étais armée de toute façon. Je posais un pied dans l'eau, puis entra d'un coup dedans.
Puis je repensais à ce que m'a dit la voix, juste avant de m'endormir. Elle m'avait promis un fort car je suis une bonne guerrière... si il y a aussi une armée et de bons équipements dans le château, ça me plairait bien.
Souriant à cette pensée, je ne me rendit pas compte d'un bruit derrière les fougères. Ce fut juste quand je me suis levée pour reprendre mes vêtements que j'ai découvert un lapin. Un lapin noir. Celui-ci me regardait fixement, puis s'enfuit. J'allais me mettre à le rattraper quand je me suis aperçue que je me trouvait toujours en sous-vêtement. M'habillant en hâte, je suivis le lapin qui s'était déjà bien éloigné. Je passa sur un sentier. Il était teinté de rouge... d'un rouge sombre. Je préférais ne pas penser à quoi ce rouge correspondait et me contentait de suivre le lapin. Débouchant sur une clairière lumineuse, qui était parsemée de fleurs, je fit une pause. Le petite animal noir me regardait toujours. Il commençait à m'énerver celui-là ! Une certaine envie de lui taper dessus, voir de l'égorger me prit. M'avançant vers lui, brandissant ma fidèle arme, je m'apprêtais à lui asséner un coup quand quelque chose arriva de nulle part, s'interposant entre nous. Surprise, je reculais et tomba, me cognant la tête. Ma vue flouée par le choc me fit juste apercevoir que le quelque chose était une jeune fille avant que je m'évanouisse.

Le bruit provenait de Lila. La jeune fille remettait en place son piano d'un geste adroit. L'instrument devait peser lourd mais cela ne semblait pas gêner Lila, elle avait surement l'habitude de faire ce tour de force. Elle inspecta ensuite quelque chose pour vérifier quelque chose, mes connaissances en musique étant limitées je ne pouvais donner de détail sur ce que la brunette faisait exactement. En tout cas, tout semblait bien aller car elle dit d'un ton soulagé :

-Ouf ! Rien n'est cassé.

Je devais donc en conclure que ses instruments étaient tous en état de marche. Je me demandais bien comment la jeune fille allait se débrouiller pour tout transporter. Mais si elle arrivait à remettre un piano de trois tonnes en place alors elle pourrait très bien se balader avec tout son matériel.
Tout cela me fit penser qu'on n'avait presque aucune valise. Lila avait ses instruments et moi mon katana. Je cherchais à savoir comment on allait manger et se changer. Ah mais oui ! Chiisana est la reine de ce royaume, elle pourrait faire apparaitre des objets utiles. D'ailleurs, la reine n'avait toujours pas répondu à ma question.
Lila profita du silence pour demander à son tour :

-Excuser moi votre Altesse mais pourquoi sommes nous ici ? Et comment avons nous atterries ici ?

En effet... c'était bien beau que j'ai demandé de sortir d'ici mais il fallait déjà savoir le pourquoi et le comment de la chose. Chi sembla réfléchir. C'était vrai qu'on avait posé beaucoup de questions. Enfin trois. Son Altesse finir par répondre :

-Je peux en effet vous sortir d'ici. Mais je le ferais pas. Pourquoi ? Parce que je suis sadique et j'ai envie de voir votre endurance en vous faisant marcher dans la forêt. Bien sûr, je vous conduirez jusqu'à la sortie. Mais vous devrez vous déplacé par vos propres moyens et votre propre énergie, cette dernière n'ayant pas l'air de vous manquer.

Bonne nouvelle. On pouvait sortit d'ici mais il fallait déjà qu'on montre notre endurance. Je n'avais pas envie de marcher plus, mais comme l'avait si bien dit notre lapine, je ne manquais pas d'énergie.
Chi continua :

-Vous êtes ici car j'ai besoin de votre présence pour garantir ma survie. En effet, j'incarne le rêve de découvrir le monde. Mais bien peu de personnes rêvent encore de ce genre de choses. Vous avez donc étaient attirées ici par les Alices, les premiers arrivants de ce Pays, qui avait emprunter cette forme corporelle pour apparaître dans votre monde. Vous êtes donc tombées du ciel dans cette forêt, et vous devrez rester ici jusqu'à la fin des temps car il est impossible de mourir dans mon Pays des Merveilles, sauf si c'est moi qui vous exécute. Bon, ça va direz qu'on commence à marcher ?

Rester jusqu'à la fin des temps ?! Mais je ne pourrais plus jamais revoir mon frère ! Sauf si Chi nous exécute. Mais dans ce cas-là si je recroise mon frangin ce serait plutôt mauvais signe. Et sinon... on est dans un rêve ? Dans le rêve de devouvrir le monde ? C'était donc normal que l'on doive marcher. Et maintenant je n'étais plus contre, j'avais envie de me dégourdir les pattes car je commençais à avoir des fourmis dans les pieds. J'étais dans la même position depuis le début, ce qui était certes inconfortable.

-D'accord ! Commençons. Et quand s'arrêtera cette épreuve ?

Regardant les filles d'un air anxieux car je n'avais pas envie de marcher toute la journée. Jetant un coup d'oeil à mon compagnon d'infortune et à ses instruments. Ce serait horrible pour elle de transporter ce poids durant un long temps. Aussi je lui proposa très gentillement :

-Lila, veux-tu que je t'aide pour tes instruments ?

Après avoir posé ma question, Lila se mit à sourire et me passa certains instruments en me disant :

-Avec plaisir ! Ca te dérangerais de prendre la flûte, la guitare et le saxophone ? Je prendrais le reste et, si tu en as trop, n'hésite pas à m'en redonner.

Les trois instruments n'étaient pas très lourds. Je pus facilement les porter. Lila prit le piano et les autres trucs, ce qui ne manqua pas de m'etonner. Elle avait l'air d'être une fillen fragile au premier abord mais en fait elle était super forte ! Prendre un si lourd objet qu'est le piano est un exploit, surtout quand, comme la brunette, on le portait à une main.
La musicienne demanda à la reine un simple "On y va ?"
Nous commençâmes à marcher dans la forêt. Chiisana avait l'air d'être plongée dans ses pensées, peut être qu'elle réfléchissait à notre sort ? Le silence commençait à s'installer. Seuls nos pas et les instruments brisait le vide. Comme pour meubler le silence, Chi nous dit :

-Vous savez, la magie existe dans ce monde. Je peut télétransporter des trucs et, si vous voulez, je vous apprendrez comment faire. puis, si tu veux, Lila, tu pourras venir à la forge de Fort de Chevalerie, qu'on te taille une arme ! Je...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase. La semi-lapine avait heurté quelque chose. Je levai les yeux avec mes deux compagnons qui avaient l'air surprises. En effet, un gigantesque ours au pelage brun et à la grande taille nous surplombait. La bête n'avait pas l'air d'être très heureuse. Malgré le fait que je ne pouvais pas mourir dans ce monde, comme l'avait dit la reine, je n'avais pas envie de me frotter à la patte de l'ours.
Plaçant les objets qui m'encombraient les mains sur la pile d'instruments que tenait Lila, et dégaina mon épée en dépit du retrait de Chi, qui leur avait fort bien conseillé un :

-Courez !

Je sautai sur la grosse bête et lui trancha l'épaule ainsi que la tête. Malheureusement, l'ours commençait à tomber, mettant en danger les personnes qui se trouvaient en dessous de lui, c'est à dire moi. Malgré ma course pour ne pas me faire écraser sous le poids de l'adorateur de miel, qui avançait en titubant, je trébuchai sur un caillou et me retrouva prise au piège. Ma cheville s'était tordue et je n'arrivais plus à me relever.
Ce qui était maintenant la carcasse de l'ours s'abbatit sur moi...

Mon coeur avait fait un bond de mètres quand j'avais vu Gakuko se précipiter pour abattre l'ours. Bien sûr, j'aurais pu le détruire sans bouger le petit doigt mais, en tant que lapine, j'avais eu trop peur de me faire manger. Finalement, cette vassal m'étais très utile... Mais que voyais-je ? L'ours, pourfendu de l'épaule à la tête, était entrain de s'écrouler de toute sa masse, menaçant d'écraser la samouraï ! Trop tard, elle s'était déjà faite écrasée... Mais, prenant son courage à deux mains (après avoir balancer le piano pour libérer ces dernières), Lila sauva in extremis Gak' d'une mort certaine en soulevant le gros tas de poils. Je ne savais pas où elle avait trouver une telle force, mais cela lui servirait d'arme jusqu'à ce que l'on sorte de cette forêt. Il commençais d'ailleurs à faire un peu sombre, ce qui était étrange car il était à peine l'heure du thé.
J'aida les deux filles à se remettre debout et, tendis qu'elles récupéraient leurs instruments, je réfléchis à la source de cette sombritude soudaine. Cela ne pouvait pas être la nuit, il n'en étais pas encore l'heure. Ce n'étais pas non plus une faille temporelle, je n'avais rien ressenti de spécial. Comme il n'y avait rien qui bougeait à l'horizon, j'en déduisis que ça ne pouvait pas être un nouvel arrivant. Bon sang, mais qu'est-ce que ça peut bien être ?
Tout à coup, un idée m'effleura l'esprit : un orage. Un grondement à faire trembler une montagne me donna confirmation. Bientôt, une pluie torrentielle allait s'abattre sur nos frêle épaule tandis qu'un vent nous gèlerait les os. Et nous aurons les yeux vrillés par des flashs de lumière éblouissantes, pendant que le tonnerre se chargerait de nos oreilles. Mon visage, qui n'avait déjà pas beaucoup de couleur, perdit toute trace de chromatisme et je me mis à hurler :
-J'aime pas la pluie !

Un poids lourd s'abattit sur moi, me comprima et m'étouffa. Le noir intense couvrit mes yeux que j'avais d'ailleurs du mal à bouger, la peau dure de la bête m'écrasant les cils. Cette sensation désagréable d'emprisonnement me fit tourner la tête. Je ne pouvais pas bouger, mes bras et tout mon corps étaient paralysés. Je commençais à manquer cruellement d'air, me faisant suffoquer en silence, car les moindres bruits ne pouvaient pas s'échapper de mes lèvres. Je voyais ma dernière heure arriver. Me rappelant qu'on ne pouvait pas mourir, je pensais alors que j'allais devoir subir cette torture durant le reste de ma vie, écrasée sous la carasse d'un animal mort ? Ce serait pire que mourir. La souffrance m'éreintera, mon honneur sera perdu.. Ces sombres pensées m'assaillaient, et le manque d'oxygène me fit penser des choses étranges. Mon frère allait peut être venir me chercher. Ou pas. Et si les deux autres filles n'arrivaient pas à soulever l'ours ? Et puis quelle idée j'avais eu, de pourfendre une aussi grosse bête alors que j'étais dessous. Chaud... les poils bruns se frottaient contre la peau et me procurait une sensation d'immense chaleur. Je n'avais qu'une envie: sortir d'ici et me rafraichir. A chaque fois que je croyais que j'allais mourir, un filet d'air filtrait entre mes poumons, m'empêchant de mourir.  

Je continuais à subir le supplice quand une grande bouffée d'air, une lumière, doux rayon de soleil, et un peu de fraicheur. Le ciel gris s'élevait en haut, preuve que l'ours était parti. Ma tête pivota vers les deux jeunes filles. Lila balançait le cadavre loin. Je me demandais bien comment elle arrivait à avoir autant de force. Depuis le début, elle soulevait des trucs super lourds. Etait-elle droguée ? Sous effet de médicaments ? Ou alors c'était ses muscles qui aidaient ? Je n'avais finalement pas très envie de savoir la réponse. En tout cas, la brune m'avait sauvée. Je lui devais beaucoup, et me jura que je lui sauverais la vie comme elle l'a fait pour moi. Je me relevai difficilement, tenant mal sur les jambes, qui tremblaient et semblaient vouloir s'effondrer, puis, dans un effort difficile, me courba et pris mon Katana qui était tombé et avait aussi subit le poids de l'ours. Me redressant, puis me massant le dos tout en grimaçant, je sentis un vent souffler dans mes oreille et caresser mes cheveux. Un regard vers le ciel m'avertit que la pluie, ou même un orage, se préparait. Honnêtement, je n'étais pas contre le fait d'avoir de l'eau ruisseler sur mes vêtements, c'était même plutôt une bonne chose. Souriant à l'idée des gouttes qui allaient me rafraîchir, je ne fis tout d'abord pas attention à Chii qui commençait à pâlir. La jeune fille semblait avoir une phobie de la pluie, car elle s'écria qu'elle ne l'aimait pas. Intriguée, je me demandais pourquoi elle ne pouvais pas supporter ce temps, quand une voix me fit sursauter : 

-Que se passe-t-il ici? Dites le moi, je n'hésiterais pas à utiliser la magie!

La fille qui avait lancé ces paroles se révélait être une gamine aux oreilles de lapin, tout de vert vêtue. D'après ses paroles, elle semblait maitriser la magie, chose que je n'ai jamais vraiment comprise. Son aspect me faisait penser à une magical girl tout droit venue des mangas que lit certains de mes amis. Me tournant vers la magicienne, je lui demandai :

-Eh, tu peux faire apparaitre le beaux temps ? Son Altesse Chiisana, la lapine ici présente, ne semble pas aimer la pluie qui se prépare. Je t'en serais reconnaissante.

Accompagnant mes dernières paroles d'un petit sourire, mon regard s'alluma. J'avais hâte de voir comment cette fille en vert allait utiliser sa magie. Et aussi ça m'amusait de voir la reine si vulnérable. Et Lila... elle était comme d'habitude. Me rendant compte que je ne lui avais toujours pas présenté mes remerciements, je le fis illico presto.  

-Et merci beaucoup Lila de m'avoir sauvée ! Je me demande d'où tu tiens cette force !

J'étais toujours assise par terre et observais le ciel. Il était devenu beaucoup plus sombre qu'avant et de gros nuages était venu le remplir. Il faisait aussi plus chaud et lourd. Après m'être rappelée tout ce que j'avais lu dans les livres, j'en déduisis que cela correspondait à un orage. De la pluie, du bruit et de la lumière. Tout cela ne m'aurait pas gênée si je ne risquais pas de cramer à cause d'un éclair ou si mes instruments ne risquait pas non plus de se faire complètement casser à cause de la pluie. Enfin, c'était surtout mon piano qui courait ce risque.
Après le premier grondement, je me tournais vers son Altesse Chiisana. Je m'amusais de son air horrifié et de sa pâleur extrême. Par contre, le cri strident qui suivit me plut beaucoup moins...

-J'aime pas la pluie !

Juste après cet éclat de voix, une voix que je n'avais pas encore entendue ma fit sursauter.

-Que se passe-t-il ici? Dites le moi, je n'hésiterais pas à utiliser la magie!

La magie ? Comme Chiisana ? Ou peut-être vient-elle comme nous d'un autre monde ? J'avais lu plusieurs livres sur la supposition que plusieurs monde pourraient exister. Ils étaient d'ailleurs très intéressant et m'avait permis de rêver. Abandonnant mes pensées philosophiques, je me tournais vers la jeune personne qui avait prononcé ces dernières paroles. Elle était vêtue d'une tenue verte bien trop grande pour elle et portait un sceptre en forme de cœur agrémenté d'ailes vertes. Deux oreilles de lapin, du même genre que Chiisana, se trouvait sur sa tête. Gakuko lui demanda, sans répondre à sa question.

-Eh, tu peux faire apparaitre le beaux temps ? Son Altesse Chiisana, la lapine ici présente, ne semble pas aimer la pluie qui se prépare. Je t'en serais reconnaissante.

Les yeux de la violette s'illuminèrent et un sourire se dessina sur ses lèvres. Brusquement, elle se tourna vers moi.

-Et merci beaucoup Lila de m'avoir sauvée ! Je me demande d'où tu tiens cette force !

- Ce n'est rien, vous savez. Pour ma force... Et bien... C'est une longue histoire ! Dis je avec une petit sourire embarrassé.

Je me tournais vers la nouvelle venue avec un grand sourire.

- Bonjour ! Excusez nous de la situation dans laquelle vous êtes arrivée, mais quelques petits problèmes se sont présentés à nous. Je m'appelle Lila Kyoku et la jeune femme en kimono se nomme Gakuko Kamui. Dis-je avec politesse mais toujours un grand sourire collé sur le visage. Puis, je montrais Chiisana. Voici son Altesse Chiisana Yume comme vous l'a dit plus tôt Gakuko. Je pense que c'est à son Altesse que vous devriez poser ces questions, elle sera bien plus apte à y répondre que nous deux.

Quelques secondes après que j'ai crié, une étrange sensation se fît sentir et une fille-lapin apparu de derrière les buissons en criant :
-Que se passe-t-il ici ? Dîtes le moi, je n'hésiterais pas à utiliser la magie !

Une fille-lapin ? De la magie ? Cette nouvelle arrivante avait quelques similitudes avec. Cela suffit pour la rendre intéressante à mes yeux, et j'en profita pour la détailler : elle possédait de courts cheveux et des yeux du même vert que la forêt et elle portait une drôle de tunique de cette couleur qui cachait ses longues oreilles. Elle avait aussi un bâton bizarre qui se terminait par un coeur et des ailes, encore une fois verts. Pendant ce temps, Gakuko finissait de se sortir du gros nounours et Lila soufflait assise par terre. Bien entendu, mon fidèle samouraï eu la gentillesse de me faire passer devant toutes priorités :
-Eh, tu peux faire apparaitre le beaux temps ? Son Altesse Chiisana, la lapine ici présente, ne semble pas aimer la pluie qui se prépare. Je t'en serais reconnaissante.

Puis ses yeux s'allumèrent et elle se tourna vers la musicienne qui était déjà quasiment prête à partir :
-Et merci beaucoup Lila de m'avoir sauvée ! Je me demande d'où tu tiens cette force !

L'intéressée sourie bizarrement. J'avais déjà vu ce sourire quelque part, mais je ne pouvais me souvenir où... Ah si ! On fait cette tête lorsque l'on est gêné ! Mais qu'est-ce qui pouvait bien gêner Lila dans cette situation ? Sans attendre que j'approfondisse mon raisonnement intérieur, elle répondit :
-Ce n'est rien, vous savez. Pour ma force... Et bien... C'est une longue histoire !

Une longue histoire ? Tant mieux, on aller avoir du temps à passer si la lapine ne pouvait pas faire le beau temps... Miss Je-garde-mes-secrets-en-laissant-planer-le-suspens démontra alors le manque de civilité que nous avions eu, Gakuko et moi, en saluant la nouvelle :
-Bonjour ! Excusez nous de la situation dans laquelle vous êtes arrivée, mais quelques petits problèmes se sont présentés à nous. Je m'appelle Lila Kyoku et la jeune femme en kimono se nomme Gakuko Kamui. Puis, voici son Altesse Chiisana Yume comme vous l'a dit plus tôt Gakuko. Je pense que c'est à son Altesse que vous devriez poser ces questions, elle sera bien plus apte à y répondre que nous deux.

Eh ben voilà, ça recommençais ! On me refilait le sale bouleau des explications et tout le blabla... Bon, puisque que c'était comme ça, je répondit sur un ton monocorde et ennuyé :
-En fait, vous êtes arrivé au Pays des Merveilles. Je m'appelle Chiisana Yume, je suis la reine et dirigeante de ce monde. Vous êtes arrivée là car j'en avais envie. Ici la magie est peu courante mais existante, donc j'espère que votre pouvoir pourras éloigner les gros nuages noirs qui s'amoncellent au loin ? Sinon je vais torturer Lila pour qu'elle nous raconte d'où viens sa force sur humaine et, si la pluie continue, je vais toute vous lacérer jusqu'à ce que vous m’avouiez votre passer respectif. Mais, bien entendu, vous ne n'apprendrez pas le miens !

La fille se relevait difficilement de dessous l'ours. Elle me regardait avec un sourire bizarre et des yeux étincelants. Elle avait les cheveux violets. J'aimais bien cette couleur, c'est joli.

-Eh, tu peux faire apparaitre le beaux temps ? Son Altesse Chiisana, la lapine ici présente, ne semble pas aimer la pluie qui se prépare. Je t'en serais reconnaissante.

Après m'avoir dit ça, elle se tournait vers la fille qui avait soulevé l'ours. Elle était en train de partir, mais la fille la rattrapa.

-Et merci beaucoup Lila de m'avoir sauvée ! Je me demande d'où tu tiens cette force !

Elle avait l'air gênée par ce qu'avait dit la fille aux cheveux violets. Mais bon, moi j'aurais été contente si l'on m'avait dit ça. Elle devait pas recevoir des compliments très souvent...

-Ce n'est rien, vous savez. Pour ma force... Et bien... C'est une longue histoire !

Ah, c'était une histoire. SUPER! J'aimais les histoires, donc je voulais l'écouter. Et vite! Parce que ça avait l'air très intéressant!

-Bonjour ! Excusez nous de la situation dans laquelle vous êtes arrivée, mais quelques petits problèmes se sont présentés à nous. Je m'appelle Lila Kyoku et la jeune femme en kimono se nomme Gakuko Kamui. Puis, voici son Altesse Chiisana Yume comme vous l'a dit plus tôt Gakuko. Je pense que c'est à son Altesse que vous devriez poser ces questions, elle sera bien plus apte à y répondre que nous deux.

Ah, fallait poser la question à la lapine. Donc, il y avait une Gakuko, un Lila et une Chiisana, qui était l'Altesse de ce pays. Oh, c'était pas très peuplé, ici. A moins que les autres personnes n'étaient pas venues ici...

-En fait, vous êtes arrivé au Pays des Merveilles. Je m'appelle Chiisana Yume, je suis la reine et dirigeante de ce monde. Vous êtes arrivée là car j'en avais envie. Ici la magie est peu courante mais existante, donc j'espère que votre pouvoir pourras éloigner les gros nuages noirs qui s'amoncellent au loin ? Sinon je vais torturer Lila pour qu'elle nous raconte d'où viens sa force sur humaine et, si la pluie continue, je vais toute vous lacérer jusqu'à ce que vous m’avouiez votre passer respectif. Mais, bien entendu, vous ne n'apprendrez pas le miens !

Euh... Elle était folle ou bien? Elle voulait torturer Lila et nous lacérer? Mais elle n'avait pas de cerveau?! Mais bon, récapitulons. Pays des Merveilles, Chiisana, dirigeante, magie existante, torture, pluie et lacérer. D'accord. Donc, il fallait que je fasse partir les nuages. Mais je ne le pouvais pas encore. Mais je pouvais faire autre chose...

"Enchantée, je m'appelle Chirui Hina. Donc, vous voulez que je fasse partir les nuages? Malheureusement, cela m'est impossible pour le moment, mais je pourrais nous abriter de la pluie. Donc c'est parti!

Je sortis une graine de ma poche, et je la lançais en l'air.

"Ô forces des terres et des plantes, que cette graine pousse en un grand arbre qui pourrait nous protéger de cette pluie menaçante!"

La graine tomba alors au sol, et rentra dedans. Mon sceptre se mit à luire, et je tapais le sol avec. L'endroit où la graine était tombé émit alors une lumière verte, et je reculais d'un pas. L'arbre poussa aussi vite que je l'avais prédit, nous abritant totalement de la pluie qui allait arriver.

"Alors, vous attendez quoi pour venir vous abritez? J'ai pas utiliser ma magie pour rien, hein!