Hisui-suta
Chants : 104
Fiche d'habitant Niveau: (0/200) Grigris:
| Sujet: Partant pour une giga bataille de polochons ?! [pv Chiisana, Chirui et Lila] [ABANDONNÉ] Mar 28 Aoû - 12:04 | |
| Avais-je eu raison de quitter mon magnifique jardin pour une curiosité aussi enfantine ? C'était à croire que j'étais de nature insouciante ces derniers temps. Je voulais profiter de la nuit pour visiter un peu les alentours de ma cachette, à une heure de la journée ou peu de ses humains se baladaient. Mais le fait qu'il n'y est personne m'avait conduit à une erreur. J'ignorais totalement où je me trouvais. J'avais appris avec le temps que l'on pouvait reconnaître certains endroits en fonction de leurs habitants, par exemple dans mon sublime jardin verdoyant, des chanteurs et musiciens y passaient leur journée. C'était une façon aussi d'identifier les minus d'humains qui pouvaient bien se trouver dans mon champs de vision. Mais pas un chat ne traînait dans les rues. Le lieu où je me trouvais en ce moment semblait s'être comme endormi.
Ma petite silhouette longeait les murs de pierre grâce à quelques lampadaires allumaient de ci et de là. Je fus surprise d'apprendre par mon regard, qu'il n'y avait pas beaucoup de plantes. Juste des arbres simplets auxquels on pourrait accorder un peu plus d'importance ainsi que du béton et des pierres à perte de vue. A mieux y regarder, je devais sûrement être dans une ville ou un village. Du moins, c'est ce que je pensais et pour une fois, je n'avais pas tort. Tout le monde dormait à cette heure-ci, du coup il n'y avait pas d'éclairage dans les maisons à côté desquelles je passais discrètement.
Au détour d'une rue, j’aperçus une sorte de lierre collée à un mur de couleur sombre. Cela avait un côté plutôt lugubre, mais le fait de voir de la verdure, quelle qu'elle soit, me rassurait un peu. Je suivais cette veine verte qui arpentait la façade jusqu'à environ un petit mètre d'une fenêtre. Une lumière s'alluma soudainement et je m'autoriser un petit sursaut en voyant la vitre s'ouvrir peu à peu. M'avait-on repérer ? C'était pour ma part peu probable. La curiosité vint alors me titiller à nouveau. Et si j'allais voir ce qui se tramait à cette étage ?
Je fis apparaître mon précieux arrosoir tout en prenant bien soin de vérifier que personne ne se trouvait dans les parages en ce moment. Une pluie couleur de jade et luisante sortit alors de mon outil de jardinage avant de se poser délicatement sur le bas de la lierre. Cette dernière brilla quelques secondes avant de pousser soudainement. Avec l'habitude, cela ne me surprenait plus du tout. J'en étais même ravie que cela pousse aussi rapidement. Je fis disparaître l'arrosoir avant de regarder le premier étage du bâtiment. Mine de rien pour ma petite taille, c'était bien haut. Désormais, il me suffisait de grimper cette haute plante et de me percher sur le rebord de la fenêtre sans me faire repérer bien évidement.
Évitant tant bien que mal de déchirer ou d’abîmer la belle robe que m'avait donné Père, je réussis cette épreuve. Je me faisais la plus petite possible tout en scrutant la pièce éclairée. Il n'y avait personne. Les humains sont vraiment bizarre... Mon regard s'arrêta alors sur un petit pot de fleur posé sur un pupitre assez vieux. Dedans, une jolie et fragile orchidée semblaient se faner. Je ressentais son sentiment de solitude, de pauvre plante abandonnée. Et cela me fissura le coeur. Comment peut-on oublier de nourrir une si belle beauté ! C'était scandaleux !
A mes risques et périls je poussais la vitre de mes mains de bois. Je fus à nouveau étonnée qu'elle soit ouverte. La personne qui l'avait ouverte tout-à-l'heure avait sûrement dû oublier de la fermer après son passage furtif. Je pouvais entrer librement. D'ailleurs, je ne m'en privais pas le moins du monde. Non mais ! Il faut absolument que je vienne en aide à cette fleur ou elle allait mourir !
Dans une certaine précipitation, je m'accrochais à l'un des rideaux qui ornait la fenêtre. Je tentais de descendre péniblement, mais mon poids, bien que léger, arracha le drap à la tringle. Je me retrouvais alors assise par terre, avec une légère douleur à l'arrière-train. Oui, oui, les poupées peuvent avoir mal aussi !
- Ah la la... me plaignais-je tout en me dressant sur mes jambes et en rajustant ma robe verte, ces humains, je vous jure, desu ! Que de chose inutiles et dangereuses qu'on trouve dans leurs logis !
Je me dirigeais par la suite vers le bureau, ne me doutant pas une seule seconde que mon brouhaha pourrait fortement m'attirer des ennuis. Je pris appuie sur la chaise collée à la table de bois marron pour ensuite atteindre la surface de cette dernière. Je contemplais la petite orchidée tout en murmurant quelque chose du genre : Ma pauvre petite, les humains sont bien cruels dis-moi...
Je m'apprêtais à dégainer à nouveau mon arrosoir et à faire jaillir l'eau nourrissante, quand des bruits de pas s'approchèrent. Oh non ! Tout mais pas ça ! Un individus arrivait ! Je jetais un coup d'oeil vite-fait au quatre coins de la pièce. Où pourrais-je me cacher dans cette chambre ?! Il n'y avait absolument rien à part un lit quelques matelas et un pupitre - et aussi le rideau que j'avais arraché... Puis tout juste avant que la personne en question ne pénètre dans l'espace, une idée me traversa l'esprit. C'était si évident, que je n'y avais pas pensé avant. J'allais prendre mon rôle de poupée non-vivante et ne plus bouger, peut-être qu'avec un peu de chance on ne s’apercevra pas de ma présence. Je me laissais tomber maladroitement sur le bureau, faisant cliqueter toutes mes articulations. Je retins ma respiration tout en fermant les yeux, attendant que le mal ne passe.
[hRP : voilà, pardonnez mon gros, gros retard...] | |
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Chiisana Yume
Chants : 1641 Localisation : Derrière vous. BOUH !
Fiche d'habitant Niveau: (50/200) Grigris:
| Sujet: Re: Partant pour une giga bataille de polochons ?! [pv Chiisana, Chirui et Lila] [ABANDONNÉ] Dim 26 Mai - 19:11 | |
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