Chapitre 1 - Destins croisés [TERMINÉ]

- Je t'aime...

Non... Si... J'ai mal entendu. J'ai très bien entendu. Il n'a pas ça. Il a dit ça. Mais... Mais, mais, mais... C'EST GÉNIAL ! Mon plan a parfaitement fonctionné ! Il me sera fidèle et dévoué comme un petit chien tant qu'il ne sait pas qui je suis, c'est excellent. Enfin, c'est normal, c'est un plan que j'ai moi-même conçu, il était fait pour fonctionner à la perfection. N'empêche quoi, un type est amoureux de moi. Ah beh non, suis-je bête ! Il est amoureux d'une fillette mignonne et gentille qui a été jetée à la rue. Ouais, c'est ça. Il m'aime mais je ne suis pas celle qu'il aime. Vive ma logique !
Cependant, y'a bien un truc que j'avais pas prévu. C'est que je vais devoir faire semblant de l'aimer moi. Bon, il est assez beau, ça aidera. Mais pour les câlins et les bisous, tout ça... Berk... Enfin, c'est mon instinct de survie qui va me conduire maintenant. Mais quand même, ça va être dur. Quoique, les baisers ne sont pas si dérangeants que ça au fond. Et puis ses caresse étaient agréable hier. On dirait que ça va être assez facile en fait. Faut juste que je garde bien en tête que je me fous de lui et que lui suis bien supérieur, et tout ira bien.
Passons à Amehi. Allongée sous ce type qui la fixe avec intensité, elle est rouge comme... J'ai pas de comparatif là... Comme Amehi quand on lui fait une déclaration ? Pour tout dire, on dirait qu'elle cuit. Si je pouvais me barrer de se corps, je pense que je le ferai. Si je pouvais sauter cette scène, je le ferai aussi. Parce que là, il me faut répondre.

- Tu... m'aimes... Tu peux le dire encore une fois ?

J'avais dit ça avec la voix mal assurée d'une fille que ça surprend, à qui ça fait de l'effet. Personnellement, mon but était qu'il éprouve pour moi un sentiment inconditionnel qui le force à me protéger au-delà de sa propre, donc ça me surprenait pas plus que ça.

" Tu... m'aimes... Tu peux le dire encore une fois ? "

Je lui souris timidement et l'embrassa à nouveau. Mon coeur battait à une vitesse folle et pourtant, ce sentiment était agréable. Je me retourna vers Zero et remarqua que son oeil brillait, il le ferma et le rouvrit d'un coup. Je sentis mes yeux me bruler, ils étaient passé d'une couleur délavée à un vert sombre. Je me retourna vers Amehi et je n'en cru pas mes yeux.

" Chii...sana...? Im...possible...!"

Je la voyais, pile devant moi, je comprends maintenant... Zero m'a offert sa vision et il est capable de voir Chiisana à travers ses déguisements. Je n'en pus plus et je tomba en larme. Je ne savais pas quoi penser... D'un côté elle m'a tant aidé et pourtant elle m'a détruis le coeur. Et dire que j'ai osé lui dire ce que je pensais sur elle. Par contre derrière moi, je pouvais sentir que Zero était furieux alors que moi, je pleurais au dessus d'elle. Jamais les larmes n'ont autant coulés. Je m'allongea sur elle et continua a pleurer en la prenant dans mes bras. Etais-ce un mensonge? Un rêve? Non, juste la dure réalité. J'osa me remettre assis et posa ma main sur sa joue toujours en ayant la vue de Zero qui me permettait de la voir.

" Pourquoi...? "

Mon déguisement tombait en fumé. Littéralement. Pas magie l'enlevait pour que je puisse apparaître réellement. J'aurais dû me lever et le regarder d'un regard tyrannique et supérieur en riant de sa bêtise, mais je n'avais même pas envie de sourire.

- Pourquoi...?

Chacune des larmes qu'il versait me transperçait le coeur encore plus sûrement qu'un poignard. Mais je ne pleurais pas. Moi, triste ? Jamais. Amehi est morte, elle n'existe plus. Je ne dois plus pleurer, surtout pas devant un de mes sujets. Je me colle contre Sébastien en essayant le vide qui vient de s'ouvrir en moi. Je prend un air grave et j'essaye de le regarder dans les yeux. Mais c'est trop, j'ai l'impression qu'il me juge et qu'il me rend coupable. Je le suis, mais quand même. Bref, je le prend dans et j'essaye de lui expliquer.

- Je... Une chose va me détruire. Je ne sais rien dessus, si ce n'est qu'il est dangereux pour moi. J'ai besoin de quelqu'un qui donnerait sa vie pour la mienne. Je suis désolée.

Je me lève avec le coeur lourd, la gorge serrée. J'ai envie de vomir. Je me dégoûte tellement. Pourquoi est-ce que je m'acharne sur ce pauvre type ? Juste une chose que je peux faire pour lui. Je passe la main sur ses yeux en murmurant entre mes dents. Il revienne à une couleur normale, la première, celle qu'il avait en arrivant. Et sa vue revient avec. Je marche lentement vers la porte. Je l'ouvre. J'avance, très lentement. Arrête-toi, fait demi-tour, ne t'en va pas ou tu ne pourras plus jamais être à ses cotés. Tu ne te fera jamais pardonner. Personne ne t'aimera jamais.
Juste à l'entrée, je m'arrête. Je me tourne. Y'en a qui appellent ça, écouter son coeur. On pourrait dire ça. Je cours et je me jette dans ses bras. De l'eau coule sur mes joues, le plafond et sûrement troué.

- Ça... Je crois... Même si je comptais me servir de toi, je suis amoureuse. Je suis désolée...

"Ça... Je crois... Même si je comptais me servir de toi, je suis amoureuse. Je suis désolée..."

Je serra très fort les dents et mit rapidement mon pantalon et mon haut avant de lui foncer dessus et de la plaquer contre la porte pour l'embrasser. Je colla mes lèvres à elle et l'embrassa aussi longtemps que je pus puis je décollé délicatement mes lèvres et lui essuya les larmes avant de sécher les miennes.

" Ne pars pas...! Si tu m'aime vraiment, reste avec moi! "

Zero pouvait entendre depuis la chambre, je suppose qu'il devait être dégoûté mais moi je m'en fou, je l'aime! Je l'emmena dans la cuisine et fit un peu de thé. Je m'assis à côté d'elle et lui caressa les cheveux.

" Raconte-moi toute l'histoire s'il te plait... J'ai eu du mal à comprendre à cause du choc. Un gars veut te tuer? Explique car je n'ai compris que ça. "

Je lui pris la main avec un regard de chien battus histoire de lui montrer que je m'inquiétais.

Un long, long long baiser. Brusque, mais tellement doux. Je ne veux pas que ça s'arrête. Pitié, je ne veux pas que ça s'arrête. Faîtes que ça ne s'arrête jamais. Si seulement ça pouvait durer pour toujours. Je lui rendais son baiser avec le plus de ferveur dont j'étais capable, j'espérais pouvoir lui prouver que je l'aimais. C'était la première fois que j'embrassais et pourtant j'avais l'impression d'avoir fait ça toute ma vie.
Il finit par rompre le baiser. J'étais à la fois triste et soulagée. Il essuya l'eau sur mon visage avant d'enlever ses propres larmes.

- Ne pars pas...! Si tu m'aime vraiment, reste avec moi !

Je continuerais à torturer des gens. Il ne pourra pas accepter ça. Mais tant pis, je l'aime, je resterais pour toujours avec lui. Je trouverais bien un compromis pour faire peur en ayant un coeur en barbe-à-papa.
Il me pris doucement la main et m'entraîna dans la cuisine, où il servit un thé avant de s'asseoir à mes cotés.

- Raconte-moi toute l'histoire s'il te plait... J'ai eu du mal à comprendre à cause du choc. Un gars veut te tuer ? Explique car je n'ai compris que ça.

Je toussa et je lui racontai tout. La sensation, la fuite, tout dans les moindres détails jusqu'à maintenant. Je lui touchai même un mot de cet espèce de flashback que j'avais eu avant de le suivre.

- Voilà, tu sais toute l'histoire.

J'écoutais d'une oreille très attentive ce qu'elle disait, je fus surpris et triste. Chassée du Panthéon à cause d'une chose inconnus, courir à travers ce monde pour espéré trouver de l'aide... Je baissa les yeux et la regarda à nouveau avant de reprendre une gorgée de thé.

" Voilà, tu sais toute l'histoire. "

Je lui pris la main et la serra avant de l'embrasser sur la joue.

" Tu as été très forte, Chii... Si je peux t'appeler comme ça. Tu as réussi à te débrouiller et malgré nos querelles passés tu as préféré venir me voir que de combattre seule un ennemi dont tu ignore tout. L'important pour moi c'est que tu sois en vie. "

Suite à quoi, je partis me laver avant de retourner dans la chambre pour finir de m'habiller.

" T'es vraiment pas croyable.
- Je ne t'ai pas sonné.
- Elle te manipule!
- FERME-LA! Qu'est-ce que tu y connais aux sentiments?! Je l'ai bien vus quand elle m'a redonné la vue: Elle était mal à l'aise à la limite de l'envie de suicide à cause de sa betise!
- ET QUI NE TE DIS PAS QU'ELLE JOUE AVEC TOI?!
- ET BIEN J'ACCEPTERAIS DEVENIR SA POUPÉE CAR JE L'AIME, MERDE!!!
- ... Tu as vraiment changé gamin.
- ... Non, je l'ai toujours aimé en secret mais..."

Je mis ma main sur mon oeil droit et le regarda directement.

" Ma cécité m'empêchait de voir la vérité dans ses yeux... Toute ces sales choses que je lui ai dis... Je les regrettes... "

- Tu as été très forte, Chii... Si je peux t'appeler comme ça. Tu as réussi à te débrouiller et malgré nos querelles passés tu as préféré venir me voir que de combattre seule un ennemi dont tu ignore tout. L'important pour moi c'est que tu sois en vie.

Ouais, c'est un peu enjolivé mais c'est ça en gros. Je suis tombée sur toi par hasard, et je voulais juste me servir de ton talent à l'épée, mais je me suis prise au jeu, ce qui a fait éclore ce sentiment. Mais bon, le résultat est le même alors je vais pas chipoter.
Seb -s'il me donne un surnom, je lui en donne un aussi-, se releva pour aller se laver. J'attendis patiemment mon tour en sirotant le reste du thé. Vous saviez que j'adorais cette boisson ? Surtout le thé à la menthe et le Earl Gray. Le thé à la menthe est délicieux le soir, quand l'extérieur est froid. Avec beaucoup de sucre ou une cuillère de miel, dans un petit verre. Le Earl Gray est un thé plus amer, qui est bon le matin au petit déjeuner, dans un bol ou une tasse. Le thé froid à la pêche, quand il est excessivement sucré, est lui aussi un régale, mais plutôt en rafraîchissement l'après-midi, entre quatorze et seize heure, quand le soleil est encore chaud. Les tisanes sont cependant excellentes pour dormir. Verveine et menthe, en particulier. La réglisse énerve.
J'en étais là de mes pensées quand j'entendis que Sébastien était sortie de la douche. J'allais ouvrir la porte de la chambre quand un étrange conversation me parvint.

- T'es vraiment pas croyable.
- Je ne t'ai pas sonné.
- Elle te manipule !
- FERME-LA ! Qu'est-ce que tu y connais aux sentiments ?! Je l'ai bien vus quand elle m'a redonné la vue : elle était mal à l'aise à la limite de l'envie de suicide à cause de sa bêtise !
- ET QUI NE TE DIS PAS QU'ELLE JOUE AVEC TOI ?!
- ET BIEN J'ACCEPTERAIS DEVENIR SA POUPÉE CAR JE L'AIME, MERDE !!!
- ... Tu as vraiment changé gamin.
- ... Non, je l'ai toujours aimé en secret mais...

Que de révélations... Il m'aimé depuis le début... Je suppose que mon apparence -qui n'est pas qu'une apparence- de tyran était pour quelque chose dans le fait qu'il ne dise rien. Et je pense que Zero a raison de se méfier, je ferais de même à sa place. Je l'avais bien fait une fois, pourquoi pas deux ? Pour la simple et bonne raison que je n'en avais plus besoin. Il m'aimait, il pourrait me protéger. Mais propres sentiments n'étaient pas en opposition à mon plan. Sauf s'il devait se sacrifier... Chose cependant impossible, il ne pouvait pas mourir.

- Ma cécité m'empêchait de voir la vérité dans ses yeux... Toute ces sales choses que je lui ai dis... Je les regrettes...

J'ouvre doucement la porte et je le prends dans mes bras en souriant.

- Je ne t'en veux pas, tu avais raison. J'ai fait du mal à beaucoup de gens, tout le monde ici en fait. Je n'arrêterais pas, mais je ne t'en ferais plus jamais.

Je lui offris un regard sincère et je posa mes lèvres contre les siennes quelques minutes avant d'aller me laver à mon tour, avec un sourire joyeux et fière.

" Je ne t'en veux pas, tu avais raison. J'ai fait du mal à beaucoup de gens, tout le monde ici en fait. Je n'arrêterais pas, mais je ne t'en ferais plus jamais. "

Zero et moi-même furent surpris de l'irruption de Chii et de son petit discours. Puis, elle me regarda avec un regard aimant et sincère avant de m'embrasser d'une passion forte et réelle, lorsqu'elle coupa le baiser elle me regarda avec un sourire radieux qui me ferait presque oublier tout à l'heure.

" Chauffeuse...
- Silence crétin.
- ... Je te hais.
- En attendant tu vas devoir apprendre à vivre avec elle car nous sommes en couple maintenant.
- Vie de merde...
- Aux faite tu sais quelque chose à propos de son histoire?
- Laquel? "

Je lui raconta rapidement l'histoire de Chiisana et il se mit a rire.

" Hahahahahahaha! Ce con est passé par la porte d'entré du panthéon?! JE M’ESCLAFFE DE RIRE!
- Tu le connais.
- Hahahahahaha c'est mon frère. Hahahahaha!
- Quoi?!
- Vus la description ça lui ressemble bien.
- Genre t'as un frère?
- Si je te le dis... "

Je fus très surpris de l'info qu'il venait de me donner.

J'entendais des bribes de conversations qui me firent bien rire avant d'entrer sous. Je nettoya la crasse de se dernier pour retrouver une peau blanche un lavabo, avec l’innovation Garnier rose aux joues de l'amour. Je fit partir les rares traces de maquillage qui restaient avant de sortir de la douche. Le besoin de porter un truc sombre me pris tout à coup. Je fis un gros effort pour pomper sur mon énergie restante pour échanger mon affreuse tenue blanche contre un robe longue en velours gris et noir. J'en profita pour récupérer quelques barrettes pour coincer mes cheveux histoire qu'ils ne me tombent pas dans les yeux.
Je revins enfin dans la salle avec l'air d'Altesse sadique que j'avais toujours eu, sauf que là mon sourire était fait d'amour et pas de haine. Je capta une fin de conversation qui me fis entrer avec fracas, dévergondant presque la porte.

- Tu connais le type qui veut me tuer !? Qui c'est !? Réponds ou ton châtiment sera pire que la mort !

Une vilaine peur avait fait gonfler une boule dans mon estomac et je trembler de peur et de colère. Je reculai un peu et je me cognais contre Seb. J'allais l'oublier lui... Je me blottis dans ses bras et je posais ma tête sous son menton, attendant nerveusement la réponse de l'épée. Je devais pas faire très menaçante comme ça, mais merde !

" Tu connais le type qui veut me tuer !? Qui c'est !? Réponds ou ton châtiment sera pire que la mort !"

Suite à ces mots elle arriva dans mes bras tremblantes de peur. Elle a dus se souvenir de l'attaque du Panthéon. Je nous installa sur le lit et prit Zero pour le planter dans le plancher en face de nous.

" Pffff... Tu fais vraiment pitié...
- Zero...
- Bon... Celui qui t'a attaqué c'est Vanitas Erranort, mon frère, il possède les même pouvoirs que moi alors comment il a pus te mena-... L'ENCULER! IL AURAIT RÉALISÉ LE TABOU?!
- Le tabou?
- J'ai pas le droit d'en parler... C'est un secret que seul les esprits démoniaques connaissent et quand on née démon, on a serment dans le sang: Celui de ne jamais révéler l'existence du Tabou. M'enfin, Tu as eu de la chance que tu ais pus fuir ultra rapidement sinon ce monde aurait été détruis.
- A ce point?!
- J'en ai trop dis... "

Il ferma son oeil et se tus, je repris la lame et la remis sur le râtelier en soupirant.

" On vas avoir besoin d'entrainement dans ce cas la. "

- On vas avoir besoin d'entrainement dans ce cas là.

Le Panthéon n'a pas été attaqué. Pas physiquement du moins. Mais c'était encore plus fort que quand des gens sans rêves arrivent, alors je pense que c'était une sorte d'attaque. Et puis, peut-être que seul l'aura de ce Vanitas m'avait poussé à m'enfuir, rien n'exclue qu'il se soit introduit chez moi sans que je le vois. C'était sûrement ça, parce que personnellement la détection d'aura...
Un entraînement serait une bonne chose. Il fallait j'améliore ma magie que je ne maîtrisais pas vraiment, et le maniement de ma dague qui était assez rudimentaire. Quant à Seb, un entraînement supplémentaire à l'épée ne lui ferait pas de mal. Mais qu'est-ce qu'était ce tabou au juste ? Je ne pouvais pas lui arracher les mots de la bouche, j'étais sûre qu'il n'avouerais pas même sous la torture, mais ça me dérangeait quand même de ne pas savoir. Surtout de ne pas contrôler un élément de mon royaume en fait.

- C'est une très bonne idée. Mais... Je ne pourrais pas rester avec toi, désolée...

Je retournai me blottir dans ses bras. C'était devenu mon lieu préféré ces derniers temps. Je baissai la tête et collait contre son coeur, sentant ses lentement battements.

- Je doit retourner habiter au Panthéon, tu ne pourras pas rester avec moi. Je viendrais te voir souvent, et tu pourras passer quand tu veux, mais il se passera des jours où on ne pourra pas se voir...

J'étais soulagée d'avoir enfin pu lui dire ça. J'avais tellement envie de rester, et tellement besoin de partir.

"C'est une très bonne idée. Mais... Je ne pourrais pas rester avec toi, désolée..."

Elle alla dans mes bras et me sera fort contre elle. Je la prit dans mes bras et mes mains se crispèrent dans son dos.

" Je dois retourner habiter au Panthéon, tu ne pourras pas rester avec moi. Je viendrais te voir souvent, et tu pourras passer quand tu veux, mais il se passera des jours où on ne pourra pas se voir... "

Je la refis tomber dans le lit et l'embrassa fougueusement, je me releva et la regarda droit dans les yeux.

" Pourquoi tu dois encore partir? Imagine que Vanitas y sois. Tu risques la mort en y retournant maintenant, pour l'instant personne a part moi donc tu n'as rien à craindre. Puis même Chii, tu crois que maintenant je pourrais survivre une seule seconde sans toi? "

Je nous releva et lui caressa les cheveux.

" Néanmoins ne t'inquiète pas, Je te le promet, nous chasserons Vanitas et je t'aiderais à remonter sur ton trone avec fierté, ma douce. Je pense que je ne pourrais par contre te voir très rarement, imagine si le autres apprenaient notre relation. Une 4ème Alice avec l’impératrice de ce monde? Le scandale serait trop fort. "

Je me retrouve encore sous lui. Allez pas croire que ça me déplaît. Mais j'ai la vague impression d'être une poupée de chiffon dans ses bras. C'est agréable au fond. Mais en surface, ça peut être saoulant. En plus je suis toute petite à coté de lui. D'habitude je suis juste petite, mais là c'est.. Et il m'embrasse encore. Que c'est doux. Si seulement je pouvais rester là toute ma vie. Bon, je m’ennuierais sûrement au bout d'un moment, mais si ça pouvait durer très très longtemps, ça m'irais. Pourquoi toutes les bonnes choses ont une fin ? C'est mon monde, je veux pas que ça soit comme ça ! Après, l'immortalité ça peut aider pour ne pas arrêter de faire ce qu'on aime. Mais si on mange pas on a faim, si on boit on a soif, et vice et versa.
Enfin, il finit par rompre ce baiser et il nous relève. Il commence à me rabâcher une tonne de parole témoignant un amour sincère. Ça me fait mal au coeur de réveiller un jeune homme avec des rêves aussi beaux, mais quand on dit quelque chose sans prévoir les conséquences, il faut assumer après. Comment ça, j'assume jamais ce que je fais ? Pas grave, je vais essayer d'assumer au moins ça...

- Ne t'inquiète pas, je saurais me défendre maintenant que je sais à quel genre d'ennemi j'ai affaire. Et... C'est justement pour que personne ne se doute de cette relation que je dois y aller. Ça ne veut pas dire qu'on ne se verra pas souvent, je peux normalement me téléporter grâce à ma magie. Mais on ne pourra rester tout le temps ensemble. Désolée...

Je le sert dans mes bras en lui caressant le dos, espérant qu'il finirait par accepter. De toute façon, il le faut, qu'il le veuille ou non.

" Ne t'inquiète pas, je saurais me défendre maintenant que je sais à quel genre d'ennemi j'ai affaire. Et... C'est justement pour que personne ne se doute de cette relation que je dois y aller. Ça ne veut pas dire qu'on ne se verra pas souvent, je peux normalement me téléporter grâce à ma magie. Mais on ne pourra rester tout le temps ensemble. Désolée... "

Je releva et alla vers la fenêtre en lachant une ou deux larmes... foutus destiné... Il a fallut que tu joues avec moi, néanmoins...

" Je refuse d'être encore une fois ton pion saloperie de destin.
- Tu te réveille enfin?
- Zero!
- Compris! Puis moi ça me démangeait aussi! "

Je frappa un grand coupe sur le plancher et une longue planche de bois sauta et zero, dans son fourreau, décolla vers moi. Je l'attrapa au vol et le mit dans mon dos.

" Ce n'est plus TON ennemie, c'est le notre!
- J'ai compte encore plus gros à régler avec cette ordure qui me sert de frère!
- On le vaincra...
- ... comme on l'a toujours fait.
- EN LE MASSACRANT POUR IL EXPIE SON PÉCHÉ!!!"

Je le leva Zero en l'air et le rabaissa après hurlé notre tirade, suite à cela je tendis la main à ma chérie.

" Si tu es ma princesse alors... "

Je me mis à genoux et je lui baisa la main avant d'a nouveau la regarder.

" ...Je serais ton fidèle paladin. "

C'est vraiment un abrutit. Pauvre idiot. C'en est presque pathétique... Mais non, ce n'est pas de la pitié. De la tristesse ? Peut-être. Surtout de la peine, des regrets. Ça à l'air tellement facile dans sa bouche, il doit le penser. Un ennemi commun, mon fidèle paladin. C'est presque bucolique, comme une simple chasse à l'araignée dans un couple banal. Et de le voir me fixer avec tant d'amour et de conviction, ça me rend encore plus coupable. Je viens lentement me mettre par terre à son niveau et je prends son visage des mes mains. Je prends ma respiration pour parler, mais aucun son ne sort de ma bouche. Je réessaye, mais je n'arrive pas à parler. Les idées s'en vont une par une de ma tête, je ne sais plus rien. Juste qu'on est ensemble et que je ne veux pas me séparé de lui. Pourquoi je dois le faire déjà ? J'ai oublié... Il me suffit juste de rester là pour toujours et ça ira, on sera tout les deux heureux. attends, je crois que mes idées reviennent. Je fixe ses yeux et elles s'en vont encore une fois.

- Arrête. Je peux tordre et distordre ce monde selon mon bon vouloir. Je peux tous vous anéantir, alors je pourrais me défendre s'il réapparaît. J'aurais besoin de toi pour le vaincre, et même simplement pour vivre j'ai maintenant besoin de toi. Je peux être dans tes bras en un milliardième de seconde où que je sois. Mais il faut que je m'en aille, tu comprends ? Non, tu ne comprends pas, mais il le faut. C'est impossible de faire autrement, et rien de ce que tu pourras dire me fera changer d'avis.

Je collais mes lèvres aux siennes en continuant de le fixer. Il faut qu'il accepte. La vie de ce monde est en jeu, il faut que je puisse le laisser sans regret. Je reviendrais alors, je t'en supplie, accepte ça. Juste ça.

Je nous releva suite à son discours et retourna vers la fenêtre pour réfléchir. Cinq plus tard, je tilta un truc.

" C'est toi qui n'a rien compris pour le coup, j'ai dis que c'était dangereux, mais...
- On exclus pas le fais qu'il ne soit pas au Panthéon et qu'au contraire...
- Il peut aussi être quelque pars dans le Fushigi No Kuni à attendre que tu viens...
- Seulement ce con ne connait rien à la psychologie.
- Et donc il t'a fait fuir. "

Je glissa un clin d'oeil à Zero et la regarda à nouveau.

" Je me doute qu'en tant qu'Impératrice tu ne peux rester mais sache que tu ne pourra pas le tuer.
- Si son aura a réussi a autant t'effrayer c'est que cet enflure à mis la main dessus et donc tu ne peux plus rivaliser seul.
- On vas s’entraîner de notre côté, Zero à encore la blinde de truc à m'apprendre donc je pense que quand je reviendrais à toi, je serais fin prêt mais en attendant, prend ça. "

Je lui tendis un un colier avec une émeraude au bout.

" Je l'ai trouvé y'a un moment et comme je savais pas combien de kara il avait j'osé pas le vendre. Maintenant je te l'offre comme ça, je serais en partie avec toi. "

Je versai une larme avant de me jeter dans ses bras. C'est bon, je reviendrais bientôt. Juste le temps de mettre quelques plans diapocalyptiques en action, de torturer des petits nouveaux et ne flemmarder au Panthéon. Et de m'entraîner, pour ne pas être inutile face à cet ennemi venu du fond des... Fonds ?
Je pris le collier et que l'attachai autour de mon cou, le planquant sous mes habits pour qu'il se colle contre mon coeur, et je retournai aux embrassades passionnées.

- Si je te manque vraiment, murmure mon nom et j'apparaîtrais devant toi. Nous aurons le temps que tu voudras, mais je finirais encore une fois par partir.

Ne voulant pas le voir triste encore une fois, je pris sa main droite et enroulai mon petit doigt autour du sien. Puis je le fis lentement bouger de haut en bas et me rapprochai de l'oreille de Sébastien pour murmurer le bas possible.

- Je te promets qu'un jour nous pourrons vivre ensembles et heureux. Ceci est une promesse, que celui qui ne la tienne avale un millier d'aiguille.

Et puis, je mis à fredonner une mélodie que j'avais entendu au Jardin il y a quelques temps. C'était une musique joyeuse et rapide. Je pris Seb par les poignées et l'entraîna dans la danse. On ne pouvait pas dire qu'il excellait dans ce domaine mais il pouvait se débrouiller. Je calqua mes mouvements de bassin sur les siens et je l'enlaça tendrement. Je finis par me taire et lui adressa un petit rire avant de redevenir très sérieuse.

- Maintenant, si tu n'as plus besoin de rien, je dois partir...

Après cette promesse, cette petit danse qui prouve que je suis clairement pas noble et ces longues embrassade elle recula enfin avec une tête.

" Maintenant, si tu n'as plus besoin de rien, je dois partir...
- Je t'emprunte le reste de l'argent pour me renforcer. Tu m'a aidé pour la maison donc je n'ai plus rien à demander. "

Je l'embrassa une dernière fois avec passion et me dirigea vers la porte de la chambre, un avec un semi-sourire aux lèvres.

" Je te le jure, la prochaine fois que je soufflerais ton nom, je serais digne d'être ton amant.
- T'inquiète la vieille, je vais l’entraîner ton champion, Tu risques pas de le reconnaître quand on en aura fini.
- Allons-y d'ailleurs... "

Je refis un pas vers l'avant mais... Mon coeur me faisait mal, j'avais l'impression qu'il allait imploser. je serra très fort ma poitrine en serrant les dents puis, je me retourna vers Chiisana.

" Au revoir... ma chérie. "

Sur ce mot je m'enfuis en courant pour évité que les larmes n'arrivent mais je n'en pouvait plus... Il était temps pour moi devenir ce chevalier que Chisana attendait, celui capable de la protéger quitte à en mourir.

Je souriais. J'étais triste de le quitter, mais tant qu'il serait je pourrais sourire. Zero et lui formaient un charmant duo assez comique. Seb finit par se rapprocher de la porte, l'air vraiment pas bien. Ne me regarde pas comme ça, je sais que ça te déchire le coeur. Moi aussi ça me fait horriblement mal, mais il faut s'en aller n'est-ce pas ? Alors vas-y s'il te plait, je n'ai pas le courage pour m'en aller la première.

- Au revoir... ma chérie.

Je tendais la main pour le retenir mais il avait déjà déguerpit en courant. Je restai immobile un long moment. Moins d'une journée, mais très longtemps quand même. Je finis par faire le tour de la maison. J'avais déjà tant de bons souvenirs ici. Un jour, si j'arrive à fonder une famille, je leur offrirais cette maison. Mais bon, y'a le temps de penser à ça. Je sortis à mon tour. Avant de m'en aller vers la vieille Ville, je tendis les mains et fit apparaître une pancarte de marbre où il était gravé en lettres d'or "Ceci est la maison de Sébastien ZeroWolf et Zero, la moindre infraction sera punie par son Altesse Sérénissime Chiisana Yume."
Puis je me dirigea en courant vers la ville. Je riais. J'étais euphorique. Pourtant, y'avais pas de quoi. Je riais, je criais, je tournais sur moi-même et chantonnant à tue-tête, en profitant pour renverser les étales des marchands et créer pas mal de grabuge. Après un long chemin, j'arrivais au Panthéon. Tout étais calme, et j'étais vraiment d'y retourner. Je me changeai et allai siéger sur le trône, m'entraînant à viser un magnifique tableau avec des couteaux bien aiguisés. N'allez pas croire que c'est un entraînement, il faut juste que je passe le temps en attendant le retour de mon chéri. Au fond, les sentiments, c'est pas si mal que ça...

Et c'est ainsi que débuta l’odyssée de nos deux amants, l'un est un ancien aveugle au coeur pur, l'autre est une impératrice ne possèdent aucun sentiment. Qu'arrivera-t-il donc à ce couple fondé sur l’impossible? Aucun dieu ne serait assez devin pour le savoir néanmoins il est temps pour eux de faire leurs preuves dans le pays des merveilles.